Le saviez-vous ?
Un nouvel hameau est né : Le Bois de
Sercotte.
Six hameaux d'Autheuil ont disparu.
Le plus récent était le Grand-Bouville et se situait vers la Germinerie.
En tout sur la
commune se trouvaient 3 « maisonnettes » (maisons de garde-barrière).
Une était située sur le chemin qui mène à Battereau. On en voit encore la
place. Elle portait le N°98. Celle sur la N10 qui portait le N°97.
Une autre existait légèrement plus loin entre
la Bourdinière
et La Montagne. Elle
portait le N°99.
Vers 1820, le hameau
de La Pionnière disparut mais il est encore visible sur le cadastre de
1833. C’était une ferme située plus loin que Teillay.
Vers 1700, des actes
font référence à « La maison Blondine » qui se situait du coté
des Bordes. Aucune personne interrogée n’a entendu parler de ce hameau. Où
était-il ? Etait-ce un hameau ou une simple habitation ? Il n’y a
aucune trace sur le cadastre de 1833.
Vers 1690, nous
trouvons des actes enregistrés à Autheuil sur des habitants d’un hameau
appelé « La
Boardière ou la Bouardière ». Il était situé du coté de
Bapaume. En réalité il était situé entre Bapaume et les Collinettes et donc
de la commune de Thiville.
Dans la même période
nous trouvons des habitants d’Autheuil à La Bricoine. Ce
hameau existe mais il est sur la commune de La Chapelle du Noyer. Il
est situé à la limite de notre commune.
Il est à remarquer
que l’on trouve des hameaux vraiment en limite de commune.
Nous avons Battereau
à la limite avec Douy. L’habitation est sur Autheuil alors que le moulin
est sur Douy.
Le chemin y menant
se trouve à cheval sur les deux communes.
Il en est de même
pour la Germinerie
et les habitants vont plus facilement à Cloyes qu’à Autheuil.
La Bourdinière touche la commune
de Montigny.
Le bois de Sercotte est
limitrophe avec la commune de La Chapelle du Noyer.
Le Bourg comprenait
plusieurs lieux-dits. Les Quatres-vents comprenant les 3 maisons de Renou,
Chéneau et Chaurin.
La ferme de la
Pichetière devenue habitations de Pelchat, Corfa,
Reychart, Martin, Hahn.
La ferme de Gilbert
Cornuau était appelée ferme du presbytère.
La ferme de Lefèvre était la grand'cour.
Les maisons de
Lalouel et Goussard ont été construites sur le pâtis. « Lande ou
friche où l’on met paître les bestiaux ».
La maison d’Armand
Planchon s’appelait la maison
neuve.
Je recherche le nom
de la maison (ancienne ferme) de Mme Marie Christine Seron.
Sur le cadastre de
1833, il n’y avait aucune habitation entre « l’ancienne école »
et le cimetière.
Le cimetière se
trouvait sur la place de l’église.
La Perrine
étant toujours considérée comme un hameau.
La Férandière
et Les Bordes étaient des fermes avec quelques maisons.
L'ensemble La
Férandière, Le Bois de Sercotte et Les Bordes comprend 45
maisons alors que le bourg n'en compte que 32.
Vient ensuite La
Bourdinière avec 8 maisons + 3 à La Grâce de Dieu qui
forment un ensemble de 11 maisons.
Feillay avec 6 maisons s'écrivait il y a peu Feuillet. L’appellation
Feillay a débuté en 1851 puis vers 1865 les actes reprennent Feuillet
jusqu'à 1906 date limite de consultation libre des actes. Quand
Feillay a-t-il été repris ?
La Germinerie
avec 3 maisons.
Le Rossignol comprend 2 habitations. Ce hameau est cité par l’appellation
Roussignau en 1586. Ce n’était pas un château et il n’y eu jamais de nobles
du moins depuis les années de 1600 à nos jours. Une légende veut qu’il y
ait eu un ancien château et qu’un souterrain en partait pour aller dans un
bois tout près. A l’emplacement de ce bois il y aurait eu une
champignonnière avec des galeries.
Une chose est certaine, le sol de ce bois présente des vallonnements
en forme d’étoile et étant enfants nous y avions découvert un début de
galerie qui n’était pas encore écroulée.
Les autres hameaux ne comptent chacun qu'une habitation.
Guichery, La Perrine,
Les Truhennes, Teillay, Battereau et La Montagne
Teillay était appelé
Tilétum en 1176.
Battereau était
désigné comme moulin à farine en 1365. En 1379 il est appelé Fourny de
Battereau.
Les hameaux de La
Montagne et La
Noue ne sont plus habités. Ils deviennent des ruines.
Sur le cadastre de 1833, le lieu de « la
Montagne » s’appelait Le Pavillon.
Sur les actes municipaux, il n'est pas mentionné la Férandière ni La Grâce de Dieu mais
toujours Les Bordes et La
Bourdinière.
La maison de M et
Mme Dubois qui date de 1826 fut une auberge où s’arrêtaient les pèlerins de
St Jacques de Compostelle.
Vers 1730, nous
avons une famille qui habite en partie au « bas Battereau » et
l’autre partie au « haut Battereau ».
Le « haut
Battereau serait-il « la
Montagne » ?
Vers 1710 sur un acte
nous avons « Les hautes Bordes et les basses Bordes ». Souvent
des métairies. A quoi cela correspond-il ?
Autheuil a connu des épidémies vers
1700.
En
1705, à Feuillet, nous relevons 7 décès en 1 mois.
1 le17/06, 1 le 23/06, 2 le 30/06, 1 le 01/07, 1 le
07/07 et 1 le 13/07.
En
1707, à Teillay, nous trouvons 5 décès en 10 jours.
1 le
09/01, 1 le 11/01, 1 le 17/01, 1 le 18/01 et 1 le 19/01.
Dans
cette période la liste des inhumations est souvent longue chaque année et
les enfants meurent très jeunes.
Définitions du Larousse :
Borde : Métairie
Noue : Sol gras et humide cultivé
en pâturages
Teille : Ecorce de la tige du
chanvre, du lin ou du tilleul.
(Faut-il voir un rapport avec Teillay ?)
Montagne : Forme de relief
caractérisé par son altitude élevée. (La Montagne domine la
vallée du Loir. Plus loin Montigny : mont de feu)
Férandière : de ferré pour un
chemin de pierre ?
Bourdinière ?
Germinerie : certainement un lieu
lié à la germination ou simplement humide.
Grâce de Dieu : Bonté de Dieu.
Battereau ?
Truhennes ?
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