Les chauffeurs d’Orgères en
Beauce
La bande d’Orgère
était organisée, elle avait ses chefs, sa hiérarchie. On y enseignait l’art
d’escalader les murs, d’ouvrir ou défoncer les portes, de détrousser un
voyageur, de tuer, l’art du chauffage et du suage ; elle avait ses
rites. Ils étaient nombreux 150 à 200
hommes disait-on et une quarantaine de femmes ; l’acte d’accusation en
comporte 118. Cette bande de brigands, surnommés
chauffeurs parce qu'ils brûlaient les pieds de leur victime pour les faire
parler, semait la terreur dans toute la région. La peur s'était installée
en Beauce, dans le Perche, dans le Gâtinais, dans l'Orléanais. Le 16 octobre
1795, le Rouge d’Auneau et une trentaine d’hommes à onze heures du soir
envahissent le ferme du Château de Gautray ; Le fermier, ses enfants, la
servante, le portier du château, le jardinier, le propriétaire du château
furent frappés à coups de sabre et mutilés, la plupart moururent des suites
de leurs blessures. Les brigants emportèrent cinquante mille francs, des
bijoux, du linge. Le 29 janvier
1796, dans une autre ferme, Montgon commune d’Achères, le fermier et le
charretier eurent le cou scié, la fermière et la servante furent assassinées,
la maison vidée. Le 9 avril 1796,
sous les ordres du Beau François, se furent les mêmes scènes de carnage à la
ferme Boutet à St Léonard commune de Germignonville. Pour obtenir ce qu’ils
voulaient les bandits usèrent du « chauffage », c'est-à-dire qu’ils
brulaient la plante des pieds du fermier avec des braises prises dans la
cheminée pour le faire parler. |
En juillet 1797
c’est la mise à sac de la ferme de Même scénario,
même mise à sac à la ferme de Milhouard, commune de Poupry, canton d’Orgère
le 12 janvier 1798. La peur s’était installée en Beauce. Le 12 janvier 1798, la ferme de Milhouard,
dans le canton d'Orgères fut mise à sac. Le gouvernement s'émut de ces
atrocités et ordonna que des mesures plus sérieuses soient prises. Quelques jours plus tard, le maréchal des
logis Vasseur de la gendarmerie de Janville arrêta deux membres supposés de
la bande et les conduisit à Villeprévost. La prise était bonne car il s'agissait de
Germain Bouzeau dit "le Borgne de Jouy" et de la femme Bire. C'est
ainsi que du 30 janvier au 2 mai 1798 plus de trois cents brigands connurent
à leur tour les caves de Villeprévost. Parmi eux, Beau François, qui réussit
à sauver sa tête, vingt-trois d'entre eux furent condamnés à mort, d'autres
moururent d'une épidémie de dysenterie. La fin du siècle marqua la fin de la bande
d'Orgères et la fin d'un triste cauchemar pour toute une région. Quelques surnoms de
brigands évoqués dans les récits : Fleur d’épine,
Poulallier, Lejeune dit le curé des pingres, Baptiste le chirurgien, François
le jeune, Jacques d’Etampes, Jacques de Pithiviers, le Rouge d’Angerville, le
père Louis, Sans pouce, le Borgne du Mans, François le serrurier, Beauceron
la blouse, Charles de Paris, Vincent le tonnelier, Sans orteaux. |
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Le château de Villeprévost |
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L'amour est
forcément constructif. Charles Le Juge, seigneur de Villeprévost, en fit la
plus belle des démonstrations. Lors des travaux d'embellissement de son
domaine situé non loin d'Orgères-en Beauce, il donna des instructions
précises pour le tracé de la vaste perspective du parc. Elle s'achève par une
ouverture, un trou de lorgnette, placée au point exact où le soleil disparaît
à l'horizon, le soir du 15 août. Il entendait ainsi rendre hommage à son
épouse dont la fête avait lieu le jour de l'Assomption. L'amour aveugla-t-il
le propriétaire ? Toujours est-il que sa fortune ne supporta pas ses
ambitions architecturales et paysagères. Les travaux effectués sur les
combles du principal corps de logis, la pose de tuiles en ardoise et la
construction de deux ailes pour abriter les communs, le dessin du parc façon
Lenôtre et son aménagement entraînèrent la ruine du Châtelain. Il dut se
séparer de son domaine. Le nouvel acquéreur, Armand-François Fougeron était
conseiller du roi au Châtelet d'Orléans. Un gage de stabilité pour
Villeprévost puisque, deux siècles plus tard, le château appartient toujours
à famille Fougeron. Un château historique puisque le juge de paix qui
instruisit la célèbre affaire des chauffeurs d'Orgères n'était autre
qu'Armand-François Fougeron. C'est à Villeprévost que fut conduit Germain
Bouscant lequel donna la bande, auteur de nombreux méfaits dont le crime d'un
malheureux fermier à Milhouard. Arrêtés, les quelque 300 brigands qui
constituaient peu ou prou la troupe des chauffeurs, furent enfermés dans les
sous-sols du château et interrogés dans le salon. Parmi eux le chef de la
bande surnommé «Beau François», dont Maurice Genevoix tracera un portrait
haut en couleur dans un roman éponyme. Durant la guerre de 1870 Villeprévost
se trouva au cœur la bataille de Loigny. Occupé par un corps d'armée prussien
une partie du château fut transformé en hôpital de fortune. La table de la
salle à manger servit de« billard» pour les opérations chirurgicales. |
Le Domaine
accueillit également un cimetière militaire provisoire Après la guerre les
tombes furent relevées ce qui bouleversa le bel agencement classique du
parc. Les propriétaires
qui durant le conflit, en avaient exprimé le voeu, demandèrent à un
architecte orléanais d'édifier une chapelle de style néogothique dans la
cour. Les vitraux furent réalisés par un maître verrier, également d'Orléans.
Elle reçut la visite de personnages illustres, comme Mgr Dupanloup, l'un des
plus célèbres évêques de son temps. Non loin de là, le colombier du XVIe
siècle, parfaitement conservé, possède un toit en double pente, probablement
d'origine. Il comprenait un millier de loges à pigeons, appelées boulins.
L'activité cessa à la fin du XIXè siècle. Le colombier servit quelque temps
de cave à légumes avant de trouver un usage plus édifiant. Il abrite
aujourd'hui le Musée des Chauffeurs d'Orgères et accueille des expositions,
en dehors de la saison touristique. On peut y voir l'impressionnante galerie de masques mortuaires
des fameux «brigands». Pour les âmes sensibles le parc offre des charmes plus
paisibles. Restauré, au début du XXè siècle selon les plans et la configuration
d'origine, il déploie des lignes claires, ponctuées de masses harmonieuses.
Bosquets sous futaie, pelouses parfaitement rases, allées tirées au cordeau,
bordures de fleurs variées telles les roses et les pivoines herbacées..., Au
bout d'un tapis vert délimité par deux hauts murs de charmilles, on aperçoit
l'attrayant trou de la lorgnette. L'été le parc, inscrit à l'inventaire des
Monuments Historiques, s'ouvre à la féerie d'un conte musical «Villeprévost à
la nuit tombée». L'occasion de rêver tout haut devant une galerie de personnages
imaginaires. Ce parc aux multiples attraits possède en outre un cadran
solaire conçu en 1858, par un médecin de Chateaudun , astronome à ses
heures.. Mort à Orgères en Beauce, le Dr Lescarbeau était un ami proche de Le
Verrier, le découvreur de la planète Neptune. |
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Histoire |
Quelques personnalités |
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Une situation économique "favorable"La fin du XVIIIe siècle
est marquée en France par de nombreuses disettes : 1794 sera considérée
comme l'année noire. Ces famines précarisent une population déjà
fragile : les journaliers et de nombreux petits métiers subissent ces
crises successives se retrouvent à mendier pour trouver une nourriture de
plus en plus rare. Ces journaliers se retrouvent à
demander le gîte et le couvert. Ainsi, dans les fermes où ils étaient
accueillis, ils pouvaient croiser les "bandits professionnels".
C'est de ces rencontres que vont naître les bandes d'Orgères, comme une
fusion de la truanderie professionnelle et de la gueuserie. Albert Vandal dira d'ailleurs au
milieu du XIXe siècle : "Ces
bandes comprennent tout ce qui vit hors la loi ; d'abord, le déchet de
l'ancien régime, fraudeurs, maraudeurs, faux-sauniers ; puis des
réfractaires de tout genre à Jean Renard dit "Poulailler"Les rescapés de la bande de Hulin
s'intègrent alors à la bande de Jean Renard, lui-même un natif d'Ouarville qui a brigandé en Beauce et en Sologne
pendant plus de 10 ans déjà à cette date. Expert dans son domaine, il est
surnommé "Poulailler" en référence au sujet d'intérêt préféré des
renards dont il porte le nom. Il ne manque pas d'une certaine allure,
arborant une perruque de marquis, coiffé d'un feutre retapé à la militaire,
chaussant des éperons. Il porte aussi sous sa tunique un baudrier qui
supporte une panoplie de flibustier : paire de pistolets chargés,
poignard à longue lame, sabre d'officier de cavalerie ; et à la bretelle
un mousquet chargé. Le lieutenant général de police Louis Thiroux
l’appréhende fin 1785, suite à quoi les versions diffèrent quant aux
modalités de sa mise à mort : par l'estrapade ou un traitement similaire
à Dourdan, ou pendu à Longjumeau où il avait commis un de ses crimes. Fleur-d’ÉpineConséquemment à la mort de Jean
Renard dit "Poulailler" et au rapide passage de Robillard, c'est le
fils de Poulailler, dit Fleur-d’Épine, qui prend la relève à la tête de la
bande. Il installe son quartier général dans la forêt de Boisseaux, à Il est pris en juillet 1792 dans
une gargote d'Angerville , où trahi par son
habillement à tendance aristocratique il est contrôlé par un groupe de
"chasse-coquins" qui découvre alors le butin que lui et ses
acolytes transportent : ils revenaient d'une attaque à main armée en
Seine-et-Oise. Jamais il n'avait sévi aussi loin de sa base. Emprisonné à
Versailles en juillet 1792, il finit égorgé au cours des massacres de
Septembre de la même année. Le Rouge d'AuneauFrançois Ringette, dit le Rouge
d'Auneau (surnom qu'il devait sans doute à la couleur de ses cheveux) fut un
des chefs de file de la bande. On le présente souvent comme le second de Beau
François. Il avait épousé Marie Victoire Lavertu (ou Lavorde). Le Rouge
d'Auneau se faisait appeler également Michel Pécat en utilisant les papiers
d’un homme qu’il avait volé dans sa jeunesse. Lors de l'issue du procès, à
lui seul, il reçut treize condamnations à mort et cent soixante dix-huit
années de bagne. Le 2 ventôse an VI, Vasseur l’arrête à la ferme de Marchon.
Il fut condamné à mort et exécuté le 12 vendémiaire an IX (4 octobre 1800) à
Chartres, place du marché aux chevaux, en compagnie de 21 autres membres de
la bande (en réalité, il y eut 23 condamnations, 2 d'entre eux moururent
avant l'exécution : Marie Catherine Pelletier mourut en prison. Pierre
Beaumont dit Lonjumeau se suicida). |
HulinHulin se démarque des malfaisants
qui l'ont précédé, en ce qu'il ne prétend pas être un pauvre en quête de
denrées essentielles ou des moyens de se les procurer : il s'affirme
bandit, recherche la richesse, s'organise en conséquence, et soigne sa
réputation de perce-bedaine par des actes plus outrés que ses prédécesseurs.
Il est arrêté par RobillardRobillard succède brièvement à
Poulailler, choisissant de s'établir sur la région de Montargis dont la
grande forêt lui semble propice à des retraites sures. Il sera supplicié à la
roue sur le martroi de Montargis le 13 septembre 1783, et 70 de ses complices
exécutés à sa suite ou envoyés aux galères. "Beau-François"Les principaux membres de la bande
s'assemblent alors en conseil extraordinaire dans les bois de Liffermeau
(près de Oison), et décident de donner le commandement de la bande au premier
lieutenant de Fleur-d'Epine, surnommé Beau-François, ou encore général Fin-Fin. Beau-François maintient un certain
mystère autour de sa personne. Son vrai nom est inconnu. Il possède plusieurs
passeports, tous falsifiés, sous des noms différents pour le même
signalement : François Pelletier, né à Saint-Maixent en Poitou de Jacques
Pelletier et Suzanne Andine ; Jean Anger, né à Pezou canton de Morée en
vallée du Loir ; François Girodot, ce dernier étant l'identité qu'il
utilise le plus. Il a débuté dans la bande de Fleur-d’Épine comme espion,
sous couvert de sa profession : être marchand de peaux de lapin
l'amenait à visiter de nombreuses fermes. En 1788, au jour anniversaire de
ses débuts dans la bande de Fleur-d’Épine, il s'est 'marié' à Marie-Rose
Bignon, dite Belle_Rose, dont il aura un enfant. Une fois élu chef il se
reconvertira dans la vente de dentelle, toujours comme colporteur. Lui aussi
a tendance à soigner sa mise - mais il est tatoué sur l'épaules des trois
lettres "GAL" pour "galérien". Il possède une force
physique remarquable, dont le juge Fougeron notera en marge d'un
document : Beau-François va pousser plus loin
l'organisation de la bande : rapidement il installe son quartier général
dans les bois de Les pingres comme ils
s'appelaient eux-mêmes, sévissent dans la région de 1792 à 1798. Ils
attaquent par groupes de plusieurs dizaines d'individus les châteaux ou
fermes isolées. Ils pillent, violent et tuent avec une cruauté qui remplit
d'effroi la population. On estime leurs méfaits à plusieurs centaines
d'assassinats. Les activités s'étendent sur sept départements,
particulièrement en Eure-et-Loir et dans le Loiret. En juillet 1797, Beau-François est
arrêté avec un de ses adjoints à la foire d'Étampes. Ils sont condamnés à 14
ans de fers, mais arrivent à s'évader début août. La maréchaussée renforce sa
vigilance et le maréchal des logis Vasseur se met en campagne. Le 30 janvier
1798, il arrête un membre de la bande qui lui offre de faire prendre toute la
bande. Le 3 mars, Beau-François est arrêté avec ses six derniers lieutenants. Il faut 18 mois au juge Paillard
pour rédiger l'acte d'accusation. Le nom de brigands d'Orgères provient de ce
que l'un des plus horribles assassinats de la bande fut commis sur M.
Fousset, cultivateur au hameau de Milhouard, commune de Pourpry, canton
d'Orgères ; et de ce que les premières informations sur la bande furent
réunies devant le juge de paix de ce canton. Hormis les bandits morts au cours
des rafles ou en prison, il reste 82 prévenus, dont 37 femmes, qui
comparaissent devant le tribunal de Chartres. Le procès est l'un des plus
longs dans l'histoire de la jurisprudence de l'époque. Le 23 Thermidor de
l'an IX, huit hommes et onze femmes sont acquittés ; vingt hommes et
trois femmes sont condamnés à mort, et les autres à des peines allant de 30
ans de fers à 2 ans d'emprisonnement. Plusieurs se suicident avant le
jugement. Aucune grâce n'ayant été accordée, les condamnés montent sur l'échafaud
le 12 vendémiaire an IX (4 octobre 1800). Beau-François a, une fois de plus,
réussi à s'échapper au cours de l'instruction. Il sera arrêté le 1er
frimaire de l'an IX (22 novembre 1800) dans les Deux-Sèvres et fusillé sur
place avec une bande de dix brigands, détrousseurs de diligences. |
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LE SALAIRE DES BOURREAUX |
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Le bourreau
était d'abord payé à 1a " vacation", c'est à dire qu'en fonction du
genre de supplice déterminé par l'arrêt de condamnation, il percevait un
salaire fixé "de gré à gré" avec ses employeurs. Ce salaire,
précaire et infiniment variable, dut très vite être complété, car le bourreau
était repoussé par ses concitoyens et dans l'impossibilité de trouver un
travail complémentaire, lui permettant de nourrir sa famille. C'est ce rejet qui provoqua la naissance
de ce qui allait devenir un privilège considérable. Voici quelques "factures"
détaillées d'exécutions: |
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Le
04-11-1735 à Nancy François ROCH exécuteur dresse un état des exécutions,
suivant certificats des greffiers ci-joints: |
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avoir
fustigé le nommé Benoit Lambert et la marque sur lespaulle dextre le 4
novembre 1735, pour demande : |
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du 20
octobre 1735 pour sentence du Baillage de Nancy la nommée Marie-Anne France a
été exécutée le 26 du dit mois de octobre, pour ce : |
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pour avoir
amené au gibet, planté et ramené au logis, pour ce : |
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pour les
cordes : |
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Par arrest
de |
60 1. |
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Pour avoir
conduit les dits bois sur des charettes louées à cet effet et pour la
livraison di ceux à raison de |
7 1.10 sols |
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Pour avoir
mené le poteau au lieu destiné pour l'exécution, le planter et le ramener
attendu que l'exécution ne s'est pas faite, pour ce : |
9 1. |
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Pour avoir conduit
lui et ses gens le dit Leblanc sur la place de Grève et l'avoir lié enschesné
et allumer le feu prêt à faire l'exécution, pour ce : |
36 1. |
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Pour 18
fagots, paille sèche et autres choses utiles à la ditte exécution : |
3 1. |
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Pour les cordes
utiles à l'exécution : |
5 1. |
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Pour une
chaine de fer qu'il a pareillement achetée pour cet effet, pour ce : |
4 1. |
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Tous
lesquels bois, cordes et chaine le dit exécuteur n'en ayant récupéré aucun morceau
attendu le tumulte du monde après l'enlèvement du dit Leblanc par les soldats
de la garnison." |
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Le mémoire
total de Roch s'élevait à |
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De cela, le bourreau
tenait toujours compte dans l'établissement de sa facture car le Procureur du
Roy qui devait viser la pièce et délivrer le "bon à payer", 1
'examinait minutieusement et la diminuait très sensiblement. |
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Le pain du bourreau |
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Il ne faut pas poser le pain à l’envers !
Combien d’enfants se sont entendus adresser une admonestation parentale,
voire parfois quelques taloches pour les récalcitrants, lorsqu’ils
retournaient le pain quotidien sur la nappe à carreaux ? La raison de cette ire soudaine, « ça
porte malheur ! » L’une des plus courantes explications
invoquées pour cette croyance bien établie dans nos campagnes relève que le
bain retourné était à l’origine destiné au bourreau. Ce dernier avait droit, et à titre
gracieux, de se servir en nourriture chez les commerçants. Lesquels lui
réservaient sa pitance quotidienne. Chez le boulanger, le pain destiné au
bourreau et donc intouchable par les autres était retourné sur l’étal. Le lui
prendre aurait, à n’en pas douter, attiré ses foudres ! Et mieux vaut ne
pas se fâcher avec un bourreau … |
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Renseignements tirés de diverses sources et
regroupés ici |
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